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Choix difficile : mot approprié ou mot qui vend? (2e partie)

Selon vous, il faut choisir le mot qui vend, ou celui qui est approprié? Le traducteur professionnel évolue avec les langues. Il est à l’affut des normes et des réformes, mais aussi de tous les mots nouveaux qui apparaissent à un rythme soutenu pour nommer ce qui n’existait pas encore hier…

Inventer des mots pour survivre

Selon le domaine dans lequel œuvre une entreprise, son glossaire spécialisé sera plus ou moins composé de mots anglais. En effet, l’anglais est aujourd’hui la langue du plus grand pouvoir socioéconomique, des nouvelles technologies, des découvertes scientifiques, etc. Ainsi, en absence d’un vocabulaire français correspondant ou lorsque ce vocabulaire est méconnu, la terminologie anglaise s’implante d’elle-même. Or, il ne doit pas en être ainsi automatiquement. Les ressources lexicales du français sont riches, et le traducteur qui connaît bien sa langue n’éprouve pas le besoin d’aller chercher ailleurs pour nommer les choses.

Les spécialistes de différents domaines font preuve de créativité lexicale pour définir et nommer les nouvelles réalités en français. En effet, les terminologues de l’Office québécois de la langue française (OQLF) font régulièrement des courses contre la montre pour proposer une traduction avant qu’un anglicisme fasse sa place dans notre langue pour y rester. C’est ainsi que sont apparus au fil du temps des mots comme logiciel, développement durable, transgénique, malbouffe, cybercondriaque ou dosette de café. Et pour évoluer en français dans l’univers du Web, on nous propose également courriel pour e-mail, clavardage pour chat, égoportrait pour remplacer selfie, visionnage en rafale pour binge watching, mot-clic pour hashtag ou encore gazouillis pour tweet.

Ces nouveaux mots s’intègrent plutôt bien dans le langage courant, alors que d’autres n’y sont jamais parvenus, probablement parce qu’ils sont arrivés trop tard. Pensons notamment à mercatique pour marketing, gaminet pour t-shirt, hambourgeois pour hamburger ou moufflet pour muffin. Le traducteur évolue aussi avec sa langue et utilise ces anglicismes qui sont entrés dans l’usage courant.

Traduire des mots pour exister

Comme il a un rôle majeur dans l’existence même de la communication internationale, le traducteur est conscient de sa grande influence sur les pratiques langagières. Ainsi, il appuie ses choix de mots sur une méthode d’analyse cohérente des emprunts qui enrichissent les langues. Son travail trouve sa source dans le fait que les gens ressentent le besoin ou la nécessité de transmettre un message à des semblables parlant une autre langue. Pas n’importe quel message, mais bien exactement celui qu’ils ont choisi en exploitant le potentiel extraordinaire de leur langue. Le traducteur en fait donc tout autant dans la langue de destination, car les lecteurs ont eux aussi le désir d’avoir accès à ce plein potentiel.

Le souci de qualité et le respect de la langue pour le traducteur passent donc également par une souplesse et une ouverture d’esprit qui lui permettent de s’adapter aux emprunts. Selon les besoins de chaque client, il emprunte d’une manière éclairée, mais travaille toujours à offrir le meilleur remplacement possible à des mots étrangers.

Chez Stevenson & Writers, les compétences des traducteurs professionnels vous assurent des traductions impeccables transmettant votre message tel que vous l’avez pensé, avec toutes ses particularités ou subtilités, et respectant vos objectifs grâce à un choix de mots judicieux.

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